Le Large : le livre d'or | ||
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Merci à Joëlle, Maud, Catherine, Gérard, Jean Rémy, Sophie, Joël, Sylvie, Séverine, Katia, Bérengère, Annick, Thérèse, Benjamin, Stéphanie et Florence pour leurs commentaires. |
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Commentaires de Florence, le 22 mars 2010 L'épopée d'un homme qui s'est laissé mener par les événements de la vie, sans les choisir, et qui d'un coup prend conscience qu'il n'a pas vécu ce qu'il aurait souhaité au fond de lui. Son mal être le pousse enfin à l'action mais, par faute d'avoir trop attendu, d'avoir trop accumulé de rancoeur, il est dans l'extrême... On veut croire à sa résurrection mais il a atteint un point de non retour... Finalement sa misanthropie le submerge, il n'a pas ou peu de regrets, de culpabilité envers ses enfants, à peine quelques remords envers sa relation amoureuse gâchée, pas de vraie remise en question... Pour lui, il est déjà trop tard... |
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Commentaires de Stéphanie, le 16 février 2010 Un livre poignant que j'ai lu
pour la seconde fois avec autant d'émotion que la première. |
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Commentaires de Benjamin, le 26 avril 2006 Salut Alex, |
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Commentaires de Thérèse, le 16 avril 2006 Dans un premier temps, j'ai été un peu désorientée par le personnage : perte de repères, des principes simples et élémentaires, perte de la foi dans les valeurs humaines. Puis, j'ai "plongé" dans l'ambiance et les émotions. Aux commentaires déjà émis, j'aurais envie de te livrer ceci : "Ce n'est pas une calamité de mourir sans avoir réalisé ses rêves, mais c'est une calamité de ne pas rêver.. Ce n'est pas un grand malheur de ne pas atteindre les étoiles, mais c'est un grand malheur de ne pas avoir d'étoile à atteindre. <auteur : Benjamin Mays> Je te félicite et bon courage pour ton prochain roman. Thérèse |
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Commentaires d'Annick, le 5 avril 2006 Voici mes impressions sur le roman d'Alexis. C'est à la fois sombre et léger car l'humour est très présent. Certes l'issue est inévitable... mais qui n'a pas rêvé de prendre la même liberté. Je pense que beaucoup choisissent de le considérer comme un livre pessimiste (plutôt désabusé) car il dérange en mettant de nombreux lecteurs en face de leur quotidien... quotidien dont ils s'accommodent. Ca ressemble à un parcours initiatique. Le livre fini, on est apaisé, comme avec le sentiment d'une mission accomplie. L'écriture est précise au point que l'on sent l'odeur de la boîte de conserve qui réchauffe ou le réconfort du thé brûlant. Dans le même ordre d'idée, j'ai aimé la scène dans le refuge pendant le séminaire ; la description de l'univers professionnel ; les échanges avec le SDF. Pour un premier roman, j'ai été épaté par la qualité du style et la maturité. Cela ma rappelé l'univers de Yann Queffélec. Annick |
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Commentaires de Bérengère, le 4 avril 2006
Bonjour Alexis, |
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Commentaires de Katia, le 24 mars 2006
Bonjour |
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Commentaires de Séverine, le 23 mars 2006
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Commentaires de Sylvie, le 22 mars 2006 Alors, alors, Quelle petite vacherie vais-je bien pouvoir te dire Hum Le démarrage est un peu trop cliché à mon goût, je rejoins l'ami Jean Rémi sur ce point mais en même temps on sent bien la lassitude et la souffrance du personnage. On peut vraiment retrouver certains moments pénibles de la vie de couple. J'aime beaucoup le dessin fait dans la mer avec le bateau, le truc qui ne sert à rien sauf à s'amuser sans que personne ne le sache. L'île de bateaux m'a beaucoup plu aussi, surtout les petits bruits des mâts. Je trouve que tu as vraiment bien réussi à peindre les sensations, les émotions du personnage et à créer une ambiance autour de la solitude, de la réflexion et du doute. Et çà c'est vraiment intéressant. J'ai été un peu frustrée par la fin car plusieurs portes s'étaient ouvertes en cours de voyage et j'avais envie que le personnage chemine davantage. En tout cas moi qui ai peur des grands fonds, j'ai quand même fait la traversée avec lui. Bravo Alex
Sylvie |
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Commentaires de Joël, le 21 mars 2006
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Commentaires de Jean Rémy, le 15 mars 2006 Salut Alex |
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Commentaires de Gérard, le 15 mars 2006 J'ai bien aimé ce livre "le large". Il nous fait entrer dans l'univers d'un personnage en pleine crise dépressive et je trouve que c'est bien rendu. On participe à la façon dont peu à peu son univers perd de son sens et le rapport aux autres devient impossible même s'il est souhaité. La façon dont est décrit le quotidien au début et le dégoût qui saisit le héros du roman. Il n'arrive plus à être en lien vivant avec les autres, il perd pied et c'est la dimension destructrice de tout ce qu'il entreprend qui envahit son espace psychique. On a vraiment l'impression d'étouffer avec lui et cette scène de la dernière chance avec sa femme tourne elle aussi au fiasco sur presque rien. On ressent que tout lui échappe et que rien ne peut l'accrocher. C'est vraiment le repli narcissique. Le tentation de la fuite se comprend bien, même s'il est difficile de se fuir soi même. C'est un véritable parcours initiatique ensuite avec le temps nécessaire pour comprendre, décanter. Le problème c'est qu'il rate sa mutation et qu'il part pour nulle part si ce n'est un mirage où il finira par mourir. Il n'a pas réussi à sortir du piège narcissique. Ce qui m'a plu c'est la façon dont à plusieurs reprises émerge la possibilité d'une ouverture mais qui ne va pas vraiment aboutir. Surtout au moment où il apprend la voile avec trois autres marins. Dans la confrontation à la dureté de l'océan, dans un confrontation à la mort il semble sortir de son enfermement et entrer en relation avec d'autres autour d'un projet. Ce choc de la tempête le réveille, le révèle à lui même. Il rate alors les retrouvailles avec sa femme, on sent bien que c'est trop tôt. Il est attiré vers le large, mais sans objectif. Le danger est là, mortel, celui de se perdre faute de pouvoir s'ouvrir. Il part pour nulle part, pour des retrouvailles avec l'archaïque, avec la rencontre première, avec la mort. Je trouve que les rêves qu'il fait avant de mourir sont fort intéressants, ils montrent bien l'échec d'une possible inscription dans le monde sexué des vivants. Cette île utopique où plus aucune conflictualité n'a lieu, lieu de l'éternel repos... Je me suis vraiment laissé emporter par cet itinéraire. On espère à un moment que le héros va s'en sortir, mais il y a quelque chose de plus fort, d'implacable qui l'enferme. En refermant le livre j'ai pensé au Grand Bleu, cette fuite vers l'inhumain dans la quête d'un repos éternel hors du désir . Bravo donc à Alexis, ce récit est prenant, il m'a embarqué en tout cas. Il y a une grande compréhension de l'impasse existentielle liée à la dépression. Il y aurait des corrections de style et d'orthographe à faire s'il devait être retiré mais cela m'apparaît secondaire par rapport à la force du récit. J'espère que tu ne m'en voudras pas d'être un peu trop psy dans ma façon de réagir. Gérard. |
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Commentaires de Catherine, le 13 mars 2006 Qui n'a pas une fois eu envie de partir, de tout planter là, de recommencer sa vie... ou tout simplement de faire le point. En chaque lecteur, Alex, tu trouves un écho à "ta" quête. On se dit "il a raison", il faut le faire, tout planter là : petite vie, boulot, femme, enfants, amis... C'est vrai que le début est violent. On n'a pas envie de cette violence là et en même temps si elle n'était pas là, il n'y aurait pas de roman. Et puis, on suit ce personnage, le narrateur dans sa nouvelle vie, dans son camion, les odeurs, dans le froid (je pouvais sentir l'humidité, les odeurs éprouvantes...). C'est bien écrit. Tu arrives à nous embarquer dans ton histoire. On ne s'ennuie pas une minute et en même temps ça nous "poisse", nous englue en même temps que le personnage. Ce que je préfère, c'est la deuxième partie de ton livre. Le choix du bateau, de la vie qui s'installe (une nouvelle vie) et puis "l'apprentissage" de la navigation. Peut être est-ce parce que j'ai ressenti de l'espoir dans cette partie-là (moi j'ai du mal à vivre s'il n'y a pas d'espoir). On a vraiment l'impression que tu as navigué toute ta vie pour que tu puisses parler aussi bien de la navigation, du matériel, de la façon de faire le point, de régler les voiles... Et puis il y a la fin, entre rêve et réalité, entre cauchemar et rédemption. Ça faisait un moment que je me disais que ça allait mal se terminer, qu'il n'y avait aucune issue. Quelle expérience ! Bravo, en tout cas c'est un essai de maître. Catherine |
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Commentaires de Maud, le 19 février 2006 J’ai pris beaucoup de plaisir à lire « Le Large ». Je l’ai lu d’une traite (enfin de deux traites pour être exacte). Le style est très fluide, très agréable. On se laisse emporter par cette histoire, la (dé)route de cet homme qui ne supporte plus sa famille, ses amis, son boulot, sa vie mais qui ne parvient pas à trouver son chemin et qui finit par perdre pied et se laisser gagner doucement par la folie. On est envahi par des sensations très fortes tout au long du livre. J’aurais une petite critique à formuler sur les personnages féminins du roman. Ils ne sont pas très nombreux, mais entre la femme d’Eric (complètement hystérique) et sa chef du personnel (sans commentaire) il n’y en a aucune à qui on ait envie d’accorder un semblant de sympathie. Et puis, parfois on aimerait en savoir un peu plus sur l’histoire de chacun des personnages. Maud |
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Commentaires de Joëlle Carreel " Le Large" Un samedi soir de janvier vers 22 Heures, en rentrant d'une journée passée au grand air à courir les bois comme j'aime le faire, j'ai trouvé un petit colis dans mon courrier. Pourtant ce n'était ni mon anniversaire ni ma fête. Ma surprise fût grande et mon émotion intense. Il avait juste évoqué ce rêve un jour au cours d'une conversation : "écrire un roman". Et c'était fait, j'avais le livre dans les mains. Je me suis installée dans le fauteuil, j'ai ouvert le livre et me suis mise à le dévorer. Il n'y a pas d'autre mot. Seule la fatigue a eu raison de moi vers une heure du matin. J'en avais lu plus de la moitié. J'étais prise au jeu. Je voulais en connaître le dénouement. Je me suis à nouveau plongée dans ce roman le dimanche après midi et le terminé en début de soirée. J'ai refermé ce livre, bouleversée et émue aux larmes par ce que je venais de lire. Le sommeil fut long à venir cette nuit là. Eric, je le voyais, je l'imaginais perdu, seul. Quelques jours plus tard, mes émotions apaisées et le recul pris après cette première lecture, je l'ai ouvert à nouveau. Je l'ai alors apprécié, dégusté. J'y ai retrouvé tout ce qui fait pour moi un bon livre : une histoire bien menée, qui se tient, un français correct, fluide, agréable à lire. Quant à l'histoire de ce jeune homme, je vous la laisse découvrir. Mais je pense que si vous ouvrez la première page de ce livre, vous serez pris au jeu tout comme moi et le lirez avec avidité. En effet, lequel d'entre nous n'a pas un jour éprouvé l'envie de partir loin, très loin sur une île, "Une île sans nom, sans carte. Une île de bateau" et fuir le monde hypocrite dans lequel nous vivons parfois. Et si nous étions un peu plus à l'écoute des autres, un peu plus attentifs ? Ne pouvait-on pas voir sa souffrance, son mal de vivre et l'aider à sans sortir ? S'il faut faire une critique, je dirais que les pages les plus difficiles à lire pour moi, furent celles des descriptions techniques. Mais quand même, il fallait le faire. Bravo mon Alex ! Quel enthousiasme me direz-vous. "Le Large" n'est pas arrivé chez moi par hasard, notre fils en est l'auteur. Mais je peux vous dire, tout sentiment personnel mis à part, que toutes celles et ceux de mon entourage qui ont lu ce livre l'ont apprécié. Alors osez et bonne lecture. |
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